Elisa Pilarski est décédée le 16 novembre 2019 en forêt de Retz, suite à une hémorragie causée par des morsures de chien.
Suite à ce drame, encouragée par les accusations de son compagnon, la Protection Animale a souhaité instrumentaliser ce drame. Pour certains de manière totalement volontaire, pour d’autres de manière plus inconsciente.
Certains souhaitent faire d’Elisa la martyre de la chasse à courre; d’autres, faire du chien Curtis, la victime d’un complot des chasseurs : deux versants d’une seule et même pièce.
Dans les jours ayant suivi le drame, les associations de PA, les associations anti chasses vont couvrir le terrain médiatique, sur les réseaux sociaux, sur les plateaux. Ces associations vont appeler la famille d’Elisa; alors que celle-ci n’est pas encore inhumée. La décision de la famille est claire et nette : hors de question que leur fille et nièce devienne une icône de la PA ou des antichasses; une exposition médiatique qu’elle n’aurait que peu goutée.
Une association s’est faite particulièrement remarquée : la Fondation Brigitte Bardot. Sur le plateau de Sud Radio, 2 jours après le drame, Christophe Marie, porte-parole de la Fondation, affirme parler avec l’accord de la famille «avec qui (ils) sont en échange » et vise directement la chasse à courre, face à Pierre de Roualle. Nous voyons donc le problème : Christophe Marie, affirme parler avec l’accord de la famille; famille qui dément totalement cela…
Nous avons contacté Christophe Marie pour lui demander des précisions. Dans un premier temps, il dément tout contact avec Christophe Ellul ou sa famille; et affirme qu’ils étaient bien en échange avec la famille d’Elisa. Lorsqu’il lui est rapporté le démenti de la famille d’Elisa, Christophe Marie ne répond plus; y compris quand il lui est de nouveau demandé s’ils ont été en contact avec la famille Ellul.
Nous rappelons que les pages de soutien, sous le couvert du clan Ellul, se targuaient du soutien « depuis le début » de la Fondation Brigitte Bardot.
Au fur et à mesure des révélations (résultats ADN, analyse des morsures, analyse comportementale, révélations du sms « je le fais piquer », mise en examen), beaucoup de la PA se détourne de ce drame, reconnaissant de manière implicite que la seule chose qui les intéressait chez Elisa était son statut de possible victime humaine de la chasse à courre. La femme, la fille, la nièce, la future maman… tout ça n’était qu’un détail pour eux… surtout quand la propre maman d’Elisa affirme qu’elle sait que « ce n’est pas Christophe qui a tué Elisa, mais son chien ».
Curtis n’était pas un chien de famille ; il est issu d’une lignée de chiens de combats ; possède un pedigree d’American Pit Bull Terrier (APBT) selon les standards ADBA (qui reconnaissent que l’agressivité - à un certain degré - fait partie des caractéristiques de la race).
Curtis vivait en cage (reconnu par l’avocat de Christophe Ellul) et sortait principalement pour ses entraînements au mordant sur boudin.
Contrairement à certaines idées reçues, et ceci vérifiée scientifiquement, les pitbulls n’ont aucun moyen de bloquer leur mâchoire; bref , non, un pitbull ne peut pas mordre « une seule fois et après il ne lâche pas ».
Contrairement à ce qui est relayé par certains, Curtis n’est pas accusé sur un « délit de sale gueule »:
⁃ Curtis était couvert du sang d’Elisa
⁃ seul son ADN a été retrouvé sur Elisa, notamment sur son scalp. Il est donc difficilement imaginable qu’un autre chien ait pu attaquer
⁃ les morsures mesurables sont toutes compatibles avec les crocs de Curtis
⁃ les photos, le rapport d’expertise sur le déroulé de la chasse tendent à innocenter la meute du Rallye La Passion ; car les chiens ne pouvaient être près d’Elisa au moment de l’appel de 13h19, selon ces éléments.
Christophe Ellul perd alors ses moyens de communication; notamment les pages de soutien, administrées notamment par Sachane Clarens alias Rachel Morisi.
Il trouve finalement un nouveau moyen : deux femmes qui relayaient depuis des mois leurs publications, qui reprenaient des photos de Curtis; « Dany Lacroix » et « Catherine Chiara ».
Les méthodes sont peu ou prou les mêmes qu’avec les pages de soutien; faire miroiter un complot ourdi par les chasseurs, avec l’ensemble de la justice, des enquêteurs, des experts, avec la remise en cause de l’ensemble des intervenants sans exception.
Et bien sûr, une censure de tous les instants : toute personne émettant le moindre doute est bloquée et son commentaire supprimé.
Elles font ainsi miroiter une unanimité sur «leur vérité ».
Elles partagent alors massivement leurs publications sur les groupes de Protection Animale ; en incitant à la censure contre les personnes qui les contredisent.
Censure, pensée unique, insultes; et surtout diffusion de fausses informations délivrées par le clan Ellul.
Un silence radio sur les élément gênants : le sms « je le fait (sic) piquer »; le rejet du pourvoi en cassation; sont volontairement mis de côté.
Les associations de Protection Animale se font , elles, silencieuses.
L’association Stéphane Lamart a toutefois annoncé se porter partie civile contre Christophe Ellul pour maltraitance animale.
Selon nos informations, une association de Protection Animale prendrait en charge une partie des frais de justice de Christophe Ellul.
Mesdames et Messieurs de la Protection Animale qui pensaient encore que Curtis est la victime de ce drame; je vous demanderai plusieurs choses
⁃ de qui Curtis est-il vraiment la victime?
⁃ pensez-vous réellement que la famille d’Elisa a quelconque intérêt à dire qu’elle sait que c’est Curtis?
et surtout
C’est Elisa Pilarski , la victime de ce drame.
Une fille, une nièce, une amie. Pas une martyre.
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